[j'avais dans l'idée de faire l'eloge de l'art contemporain, s'ensuit celle du theatre de la Huchette (pas loin de Notre Dame), de raconter combien la marée humaine se peint en fourmiliere frenetique et a quel point on peut s'y sentir presque bien, pourvu qu'on ne connaisse personne...mais voila, on s'en fout, chacun a son idée de l'art, du theatre et encore plus de la foule]

 Quand on prend l'habitude de s'elever, de se rependre au dessus de soi, raconter sa vie en devient quelque chose de mecanique, la vie vient parfois froler le recit monocorde qui se deroule, ça-et-ça-puis-ça-encore, on en viendrait presque a se voir parler, observant de loin ce qui se rapproche le plus de la justification de vivre.

 Alors qu'en mutilant le plus important, c'est tres con, une dissection

 En verité, mes doigts  s'emmelaient dans ses cheveux, mon esprit decrivait des arabesques dans la moiteur ambiante, cette maison close de Morphée respirait, abritait de petits etres, des membres jaillisants de toute part venaient se heurter contre l'autorité metallique.

 Leur dance nocturne, leurs visages affables, ou meme ce mouvement nerveux rendaient le spectacle bien plus interessant que l'existance de Dieu,finalement

 ...en fait non, peut etre sommes nous voues a vivre en parallele, en binomes envieux, en doubles jaloux de l'autre...

en tout cas, Dieu est mort et le jour s'est levé

trois coups-rideau-theatre-rideau

en mauvaise spectatrice, je n'applaudirais pas.